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Concevoir un avion-ambulance 100 % électrique
L’entreprise aérospatiale montréalaise Limosa s’unit à Airmedic, l’un des principaux acteurs du créneau des évacuations d’urgence aériennes au Québec, afin de développer un avion 100 % électrique pouvant atterrir et décoller autant à l’horizontale qu’à la verticale, comme le ferait un hélicoptère.
Le président-directeur général et fondateur de Limosa, se réjouit de la forte polyvalence de ce premier avion-hélicoptère qui bénéficiera à la fois de la maniabilité et de la flexibilité d’un hélicoptère, pouvant atterrir en milieu isolé sans être dépendant des pistes d’atterrissage, tout en ayant la vitesse d’un avion.
La jeune entreprise Limosa, fondée en 2021, s’occupe du volet génie et technique du projet, soit la construction de l’aéronef. Pour sa part, Airmedic se concentre sur la consultation pour développer une configuration d’avion-ambulance répondant aux normes du marché. À l’intérieur de la cabine, les responsables seront notamment chargés d’examiner la quantité d’oxygène disponible à bord, de positionner les appareils médicaux adéquatement et de structurer l’intérieur pour un déplacement logique des patients et du personnel ambulancier.
Source : Le Devoir, 09 Mars 2024
Portes & Fenêtres Abritek obtient l’appui du gouvernement du Canada
À l’occasion de la Journée internationale des femmes, le gouvernement du Canada tient à souligner le rôle que jouent les entrepreneures dans le développement économique du pays.
C’est pourquoi l’honorable Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, a annoncé des appuis financiers de 500 000 $ à Portes & Fenêtres Abritek. Grâce à ce soutien de DEC, cette entreprise codirigée par des femmes pourra améliorer sa productivité et sa capacité de production.
En affaires depuis 1947, Portes & Fenêtres Abritek fabrique des portes, des fenêtres et des portes-patio. Depuis 2014, l’entreprise familiale de troisième génération est menée par une équipe de direction composée de trois femmes, Josée Bilodeau, Bianca Dupuis et Catherine Dupuis, et d’un homme, Jonathan Dupuis. D’autres fonctions clés ont également été confiées à des membres de la famille, entre autres pour assurer le maintien de la croissance des ventes. L’entreprise souhaite poursuivre l’automatisation de ses procédés en se dotant de nouveaux équipements numériques plus performants. La contribution remboursable de 500 000 $ de DEC portera sur l’acquisition et l’installation d’une fraiseuse à meneaux et d’un centre de coupe automatique avec fonction d’usinage intégrée pour la chaîne de fabrication des fenêtres oscillo-battantes et des portes-patio.
Source : Développement économique Canada pour les régions du Québec, 08 Mars 2024
Investissement fédéral dans de nouvelles bornes de recharge en Ontario
Pour les familles qui souhaitent économiser de l’argent tout en contribuant à réduire la pollution, opter pour un véhicule électrique (VE) est une décision avantageuse à tous les points de vue. Parce que leur ravitaillement et leur entretien coûtent moins cher, la plupart des VE sont plus économiques à terme que les véhicules à moteur à combustion. Le virage à grande échelle vers l’électromobilité représente également une fantastique source de développement économique qui crée des emplois dans le secteur manufacturier partout au Canada.
Ryan Turnbull, secrétaire parlementaire du ministre de l’Innovation, des Sciences et de l’Industrie, a annoncé, au nom du ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, l’honorable Jonathan Wilkinson, un investissement de 1,8 million de dollars dans l’installation de 174 bornes de recharge de VE dans la région de Durham.
L’installation des bornes, qui devrait se terminer en novembre 2025, aidera les conducteurs de VE à se rendre facilement à destination, en toute confiance. Avant de prendre la route, les Canadiens peuvent planifier leur trajet en consultant le Localisateur de stations de recharge et de stations de ravitaillement en carburants de remplacement de Ressources naturelles Canada (RNCan).
Source : CNW Telbec Newswire, 05 mars 2024
Le Québec est l’endroit rêvé pour les véhicules électriques selon l’UBC (University of British Columbia)
On voit passer beaucoup d’information contradictoire à propos des véhicules électriques et il y a une raison assez simple à ça. En plus de la désinformation pure et simple, il y a beaucoup de facteurs qui rendent ces véhicules-là plus ou moins attrayants à acheter selon la région dans le monde où vous demeurez. La bonne nouvelle, pour nous en tout cas, c’est que le Québec est des meilleurs endroits dans le monde pour en acheter un. C’est en tout cas le meilleur endroit au Canada, et probablement en Amérique du Nord.
Les chercheurs de UBC ont fait cette recherche pour éclairer la stratégie des gouvernements relative à la décarbonation du transport. Leur première recommandation vu l’état du marché est de revoir l’aide à l’achat, qui est de 5000$ au fédéral et de 7000$ au Québec, pour que les véhicules plus luxueux et plus gros soient exclus. Au niveau fédéral, ils recommandent aussi de moduler l’offre pour favoriser le remplacement des véhicules là où ils sont actuellement les plus polluants, pour générer rapidement le plus grand bénéfice environnemental.
Enfin, pour ceux qui se le demandent encore, les véhicules électriques sont à tous les coups moins polluants que les véhicules à essence, y compris quand on tient compte de leur fabrication. C’est encore plus le cas au Québec, où le réseau électrique est le plus propre au Canada. Par comparaison, l’intensité carbone du réseau ontarien est 25 fois plus élevée que celle du réseau québécois.
Source : Le Reflet, 07 mars 2024
Le gouvernement du Canada investit 16,7 millions de dollars pour aider l’exploitant du réseau de production-transport d’électricité en Ontario à fournir de l’énergie propre, abordable et fiable
De plus en plus de gens en Ontario prennent des transports en commun électrifiés, acquièrent des véhicules électriques et équipent leur maison de thermopompes électriques; et de plus en plus d’entreprises et d’industries écologisent leurs activités, ce qui exige une offre abondante d’électricité propre, fiable et abordable. En fait, la Société indépendante d’exploitation du réseau d’électricité de l’Ontario (SIERE) prévoit que la demande d’électricité en Ontario augmentera de 40 % au cours des 20 prochaines années. L’intégration de nouvelles technologies émergentes au réseau électrique ontarien aidera à fournir davantage d’électricité aux ménages et aux entreprises de la province, de manière fiable et abordable, tout en décarbonant le réseau électrique.
Dans cette optique, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles, l’honorable Jonathan Wilkinson, a annoncé aujourd’hui un investissement fédéral de 16,7 millions de dollars dans un projet de la SIERE qui renforcera le réseau. Ces aides permettront à la SIERE de multiplier et de diversifier les sources d’énergie propre mobilisables pour la production d’électricité en Ontario, afin d’offrir à ses clientèles résidentielles et commerciales un meilleur accès à des options plus fiables, plus rentables et plus propres pour répondre à l’augmentation de la demande.
Source : CNW Telbec Newswire, 06 mars 2024
Éloïse Harvey : une pionnière dans le monde l’aluminium
Éloïse Harvey, une figure de proue dans le secteur de l’aluminium, incarne la réussite, l’esprit novateur et la détermination. À la tête d’EPIQ Machinerie, son expérience est marquée par une immersion précoce dans le monde de l’aluminium, ayant été plongée dans une cuve d’aluminium liquide dès son jeune âge. Forte de ses 25 années de carrière dans ce domaine, elle dirige une entreprise employant 300 personnes à travers la province, dont au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
La femme d’affaires souligne son engagement envers le succès de sa compagnie tout en plaidant pour la collaboration entre les entreprises du secteur. En tant que fervente défenseure du développement économique et de la croissance des PME, elle s’investit avec dévouement, non seulement pour EPIQ Machinerie, mais également dans l’ensemble de l’industrie, tant sur la scène canadienne que régionale.
La cheffe de la direction joue également un rôle clé au sein de la Zone d’innovation de l’aluminium (ZIAL), dont elle est l’ambassadrice depuis près d’un an. Elle souligne l’importance de la collaboration et du partenariat pour accélérer les changements technologiques et innovants, affirmant qu’il n’y a pas de meilleure façon de progresser que par la coopération La ZIAL, selon Mme Harvey, offre les moyens nécessaires au développement des entreprises en soutenant la recherche fonda- mentale et en facilitant la collaboration entre la grande entreprise et les PME.
Source : Le Quotidien, 11 mars 2024
Budget Girard : un demi-milliard de plus pour la filière batterie
Le gouvernement caquiste n’a pas fini de délier les cordons de sa bourse pour la filière batterie: il met de côté 500 millions $ de plus pour investir dans des projets de lithium et d’autres minéraux critiques.
Québec fera passer de 1 milliard $ à 1,5 milliard $ la capitalisation du fonds Capital ressources naturelles et énergie, créé par le gouvernement Couillard en 2015.
Peu connu, ce fonds a investi plus de 600 millions $ dans une vingtaine d’entreprises jusqu’ici, principalement dans des projets miniers.
Selon le gouvernement, la nouvelle enveloppe de 500 millions $ permettra de «soutenir des projets d’investissement structurants, en appui à la Stratégie québécoise de développement de la filière batterie et au Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques».
De plus, Québec prévoit investir 26 millions $, d’ici 2028-2029, afin d’accroître le nombre de diplômés dans le secteur de la transition énergétique et dans d’autres domaines jugés prioritaires.
Ces sommes s’ajouteront aux milliards de dollars que le gouvernement s’est engagé à verser en aide financière aux entreprises étrangères de la filière batterie qui viennent s’installer au Québec, dont Northvolt, GM et Ford.
Source : TVA Nouvelles, 12 mars 2024
Biomasse | Des retombées importantes au port de Saguenay
Le projet de conversion à la biomasse de la plus grande centrale électrique au charbon d’Europe a eu des retombées jusqu’au Saguenay–Lac-Saint-Jean. L’usine de granules de Barrette-Chapais, qui alimente exclusivement la centrale thermique de Drax, au Royaume-Uni, a constitué un moment décisif en matière d’exportations pour le Port de Saguenay.
C’est en 2018 que Barrette-Chapais a fondé Granule 777 dans le but de créer de nouveaux débouchés pour les sous-produits de son usine de sciage. Elle a alors conclu un contrat à long terme avec la centrale électrique Drax, qui achète l’intégralité des 210 000 tonnes de granules qu’elle fabrique annuellement.
L’entreprise de granules constitue maintenant le plus gros client de l’administration portuaire saguenéenne en matière de tonnages dans le marché du vrac. « Nous expédions autour de 200 000 tonnes par an pour eux, alors que nous avons transbordé quelque 750 000 tonnes en 2023. Ça représente environ 25 % de nos transbordements en termes de volume. […] Ça vient consolider les opérations du port. Ça nous apporte des revenus et ça a créé quelques emplois. C’est très positif », précise Carl Laberge, président-directeur général de Port de Saguenay, ajoutant que le port achemine aussi 30 000 à 40 000 tonnes de granules annuellement pour l’entreprise régionale Granules LG.
Pour entreposer les granules produites à son usine de Chapais en vue de leur expédition outremer, Granule 777 a construit deux énormes dômes sur le site de Port de Saguenay. Cela représentait un investissement de plus de 17 M$ dans la ville de Saguenay, générant des retombées directes localement.
Selon le PDG de Port de Saguenay, le projet de Granule 777 positionne son organisation en tant que plus gros port pour l’expédition d’énergies vertes au Québec. Il estime que la filière de la biomasse est une avenue intéressante à développer régionalement.
Source : Informe Affaires, 11 mars 2024
Vooban avale Stratéjia
Spécialiste dans l’intelligence artificielle (IA), Vooban élargit son expertise en mettant la main sur une autre PME de Québec, Stratéjia, qui est reconnue dans le domaine de l’intelligence d’affaires.
Vooban compte sur cette acquisition pour renforcer ses capacités en matière de gestion et d’analyse de données.
En plus d’améliorer l’expertise en intelligence d’affaires et en ingénierie de données, il note également que cette transaction viendra renforcer son équipe de développement. Vooban voit ainsi ses effectifs totaux passer de 130 à 190 employés.
Ce pacte constitue un premier jalon vers une expansion à l’extérieur du Québec, une stratégie annoncée lorsque la Caisse de dépôt et placement du Québec a décidé d’investir dans l’entreprise en septembre dernier.
Dans le cadre de cette transaction, Vooban crée une nouvelle filiale appelée Endorphine. Elle provient d’activités de Stratéjia qui exploitait une solution intégrée de gestion et de réservation en ligne concentrée sur les événements et les loisirs de plein air.
Source : Les Affaires, 13 mars 2024
Budget Québec : 443,1 M$ pour certaines industries stratégiques
Le budget 2024-2025 du ministre des Finances Eric Girard prévoit des investissements totalisant 443,1 millions de dollars (M$) sur cinq ans pour soutenir certaines industries qualifiées de « stratégiques », notamment dans l’aluminium, l’aérospatiale et les ressources naturelles.
Le budget souhaite d’abord investir 125M$ sur cinq ans dans la mise en place de laboratoires industriels dans des zones d’innovation à travers la province, « dans le but d’accélérer la valorisation et le transfert d’innovations ».
Afin de soutenir le secteur aérospatial, Québec injecte un montant de 74,5M$ sur cinq ans qui doit permettre de soutenir le développement de nouvelles technologies, d’améliorer la compétitivité des entreprises du secteur et d’attirer du personnel qualifié dans la province.
Pour poursuivre le développement du secteur de l’aluminium, le gouvernement prévoit 31M$ sur trois ans pour soutenir l’industrie, montant qui servira à accélérer le virage 4.0, qui consiste à intégrer les technologies de l’information et la robotisation en entreprise; à moderniser les entreprises du secteur et d’accroître leurs exportations; à accélérer l’innovation et la recherche misant sur l’aluminium vert du Québec.
Pour améliorer la situation de l’emploi, les entreprises et l’État doivent accélérer leur virage technologique. Québec injecte donc 203,6M$ sur cinq ans afin de poursuivre l’accélération de la transformation numérique gouvernementale; appuyer des technologies émergentes; moderniser l’impôt foncier afin de favoriser la robotisation et faciliter l’accomplissement des mandats de l’Institut de la statistique du Québec.
Source : Les Affaires, 12 mars 2024
Le gouvernement du Canada investit dans la croissance de Groupe Anderson
L’honorable Marie‑Claude Bibeau, ministre du Revenu national, a annoncé aujourd’hui, au nom de l’honorable Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, une contribution remboursable de 825 000 $ à Groupe Anderson inc. Cet appui de DEC permettra à l’entreprise d’améliorer sa productivité et sa capacité de production.
Depuis 35 ans, Groupe Anderson conçoit et fabrique de la machinerie agricole pour faciliter la manutention et l’entreposage du foin par les fermes laitières et bovines. Toujours innovante, l’entreprise optimise ses machines pour que les agriculteurs économisent du temps lors de la récolte et puissent opérer seuls et au moyen d’un seul tracteur. Ses produits toujours plus performants visent sans cesse à mieux répondre aux besoins de sa clientèle et à suivre les nouvelles tendances mondiales; on retrouve d’ailleurs sa machinerie dans plus de 25 pays. Pour maintenir son statut de chef de file en la matière, la PME souhaite augmenter sa productivité et sa capacité de production. La contribution de DEC pour l’aider à réaliser ce projet permettra à Groupe Anderson d’acquérir des équipements de production numériques, notamment une découpe au laser, une presse plieuse et un logiciel de production.
Source : Développement économique Canada pour les régions du Québec, 13 mars 2024
Crédit photo : atimedia