Découvrez les nouvelles d’Industries Amisco, PROMPT, Métal Laminé D.R., Halles d’innovation et de formation avancée, Northvolt et Centre collégial de transfert de technologie Nergica.
Plus de 5 G$ en projets dans la région d’ici 2033
Le coordonnateur du Comité de maximisation des retombées économiques régionales (CMAX), Guy Bouchard, estime à plus de 5 milliards de dollars les projets à caractère public et privé qui seront réalisés d’ici 2033 au Saguenay–Lac-Saint-Jean ou qui feront l’objet de mises à niveau annuelles. » Une véritable Baie James attend la région « , image-t-il.
» Il s’agit d’un montant d’investissements historique pour la région. Il faut tout mettre en œuvre, dit-il, pour que nos entrepreneurs profitent de cette manne. » Rien que pour les principaux projets, la liste dressée par Guy Bouchard est impressionnante. À Port Saguenay, elle fait état de l’installation d’un convoyeur électrique (80 millions $), du prolongement du Quai Marcel-Dionne (92 millions $) et de l’aménagement de terrains industriels avec services (105 millions $).
Les autres investissements privés prévus pour être réalisés dans la région sont les suivants : construction du Centre de billettes à l’Usine Alma, propriété de Rio Tinto (300 millions $) ; agrandissement de l’Usine AP60 de RT (1,4 milliard $) ; four de refonte de Jonquière (35 millions $), le projet Elysis (en planification); et, sur une base annuelle, les mises à niveau et l’entretien des installations de la multinationale (environ 350 millions $).
Source : Informe Affaires, 10 janvier 2024
Nouveau consortium d’investisseurs chez Industries Amisco
Le fabricant de meubles de cuisine et de salle à manger Amisco, qui emploie 500 personnes dans quatre usines au Québec, accueille deux nouveaux investisseurs dans une opération qui consolide le contrôle québécois sur l’entreprise et devrait mener à des acquisitions d’ici 12 à 18 mois.
L’annonce a été faite par la société de placement privée montréalaise Corporation financière Champlain, qui entre au capital d’Amisco avec Fondaction, le fonds d’investissement de la CSN. Desjardins Capital et Investissement Québec, déjà actionnaires depuis 2018, demeurent à bord et réinvestissent.
Champlain s’est intéressé à Amisco notamment pour son intégration verticale, sa rapidité de fabrication et de livraison et la très grande variété de son offre, ce qui lui permet de concurrencer les produits de masse chinois.
Avec ses usines flexibles, Amisco peut livrer le produit personnalisé au client dans un délai d’une à trois semaines, a noté M. La Forge, ajoutant que c’est une des qualités qui ont convaincu Champlain d’investir dans l’entreprise.
Source : La Presse, 11 janvier 2024
Productivité des entreprises manufacturières : plus de 50 experts indépendants prêts à s’attaquer aux nœuds technologiques de l’industrie partout au Québec
Les entreprises du secteur manufacturier et de l’ensemble de sa chaîne de production peuvent désormais financer la réalisation d’un Cahier de Charges Technologique pour optimiser leur productivité. Ce premier volet de financement est disponible dès aujourd’hui dans le cadre du programme SIPEM offert par PROMPT. Il permet aux entreprises de bénéficier d’un réseau de plus de 50 experts indépendants afin de les aider à prioriser et à solutionner les nœuds technologiques qui les empêchent d’atteindre leurs objectifs de productivité.
En tant qu’expert du financement de l’innovation technologique au Québec, PROMPT a été mandaté par le ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie du Québec (MEIE) pour identifier et financer les besoins d’amélioration, de modernisation et d’innovation des entreprises québécoises du secteur manufacturier. Des subventions non remboursables sont allouées aux entreprises qui souhaitent implanter des innovations sur mesure afin d’améliorer leur productivité.
Source : CNW Telbec Newswire, 11 janvier 2024
Métal Laminé D.R. double sa superficie pour un nouveau départ
Confiné dans un bâtiment qui était devenu trop petit et sans possibilité d’agrandissement dans un quartier qui est devenu résidentiel au fil des ans, Métal Laminé D.R. a pris les grands moyens pour assurer sa croissance.
Installée depuis un demi-siècle sur la rue Verrier, dans le secteur de Cap-de-la-Madeleine, l’entreprise a acquis le bâtiment de Papillon et Fils du Groupe Mécanitec, dans le parc industriel des Hautes-Forges.
Elle passera ainsi de 9400 à 20 900 pieds carrés de superficie de plancher, ce qui permettra à l’entreprise de faire un réaménagement complet de ses installations.
L’agrandissement lui permettra également de faire l’acquisition de nouveaux équipements pour son service de pliage et de découpe d’aluminium et d’acier sur mesure pour des projets commerciaux, industriels et résidentiels.
Déjà, les investissements requis sont de l’ordre de 4 millions $ en incluant l’acquisition de la bâtisse, le déménagement, la réinstallation des équipements et l’acquisition d’une nouvelle machine. Celle-ci en remplacera une autre qui ne fera même pas partie du déménagement tellement elle était devenue désuète.
D’autres acquisitions sont aussi prévues afin de diversifier la production et d’augmenter la cadence, mais celles-ci devraient se faire davantage à partir de 2025 ou de 2026, estime le propriétaire.
Source : Le Nouvelliste, 15 janvier 2024
Québec a accompagné 10 000 PME, souligne Pierre Fitzgibbon
Trois ans après le lancement de l’Offensive de transformation numérique (OTN), environ 10 000 PME québécoises ont été accompagnées dans l’évaluation de leurs projets de transformation numérique. Le gouvernement Legault veut maintenant savoir combien d’entre elles passeront de l’étude de faisabilité à l’implantation.
En mars 2021, le gouvernement lançait son Offensive de transformation numérique (OTN). Doté initialement d’une enveloppe de 130 millions, bonifiée à 240 millions, le programme procure une aide pouvant aller jusqu’à 50 % des coûts d’une étude de faisabilité sur le projet de transformation numérique d’une PME. L’autre moitié est payée par l’entreprise.
Pour M. Fitzgibbon, cette aide aux entreprises est un moyen parmi d’autres pour aider l’économie du Québec à rattraper son retard de productivité. « Je voulais qu’on ait un mécanisme pour que les entreprises puissent réaliser le bénéfice potentiel de la numérisation », explique-t-il.
À la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), on croit que l’OTN a eu des retombées positives. Son vice-président pour le Québec, François Vincent, cite un sondage de la FCEI, publié en décembre, qui démontre qu’une plus grande proportion de PME québécoises a entamé un processus d’automatisation par rapport à la moyenne canadienne.
Le rapport porte sur l’automatisation plutôt que la transformation numérique, mais il donne un aperçu de l’appétit des PME qui veulent améliorer leur productivité, précise M. Vincent.
Source : La Presse, 12 janvier 2024
Halles d’innovation et de formation avancée – Une aide importante au service des entreprises d’ici
Les Halles d’innovation et de formation avancée (HIFA) ont récemment reçu un don de plus de 55 000 $ en matériel de la part des entreprises Rockwell Automation et Lumen.
C’est lors d’une visite à Rivière-du-Loup, en automne dernier, que les représentants des deux entreprises ont remis ce don à l’équipe des Halles d’innovation et de formation avancée.
Concrètement, ce matériel permettra à HIFA d’approfondir son programme de formations en automatisation et en robotique, offrant ainsi des occasions d’apprentissage avancées et pratiques.
Construites aux abords du campus Premier Tech à Rivière-du-Loup, les Halles d’innovation et de formation avancée (HIFA) seront dotées d’une infrastructure industrielle flexible et unique de 49 000 pieds carrés dont 80 % de la superficie prendra la forme d’une usine-pilote qui sera divisée en trois zones/halles dédiées à la démonstration et à l’expérimentation de cellules robotiques, à la recherche appliquée collaborative ainsi qu’à la formation, et ce, dans les secteurs de l’intelligence manufacturière et de l’emballage de nouvelle génération.
Source : Info dimanche, 12 janvier 2024
Northvolt veut commercialiser une nouvelle batterie au sodium
Northvolt prévoit être la première entreprise à commercialiser à grande échelle des batteries au sodium. Cette technologie pourrait jouer un rôle important dans la transition énergétique, mais pas nécessairement au niveau de l’électrification des véhicules.
L’idée de concevoir des piles au sodium n’est pas nouvelle. En 1870, l’auteur Jules Verne y faisait d’ailleurs référence dans 20 000 lieux sous les mers.
Depuis, plusieurs entreprises se sont intéressées sans grand succès aux piles au sodium et 150 ans après l’écriture du roman de Jules Verne, Northvolt a annoncé « une nouvelle percée » dans les batteries sodium-ion.
L’entreprise suédoise, qui compte ouvrir une méga-usine de batteries sur le bord de la rivière Richelieu, n’a toutefois pas l’intention de remplacer le lithium par le sodium dans la composition des cellules des batteries de véhicules électriques.
Le sodium, une ressource beaucoup plus abondante que le lithium, en plus d’être meilleur marché et d’avoir une empreinte environnementale moins élevée, serait plutôt utilisé pour stocker de l’énergie.
Source : Le Devoir, 13 janvier 2024
Le gouvernement du Canada appuie deux projets du Centre collégial de transfert de technologie Nergica
Soutenir l’innovation contribue au développement économique des régions du Québec. C’est pourquoi l’honorable Diane Lebouthillier, députée de Gaspésie–Les Îles‑de-la‑Madeleine et ministre des Pêches, des Océans et de la Garde côtière canadienne, a annoncé aujourd’hui, au nom de l’honorable Soraya Martinez Ferrada ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, l’attribution de contributions non remboursables totalisant 3 525 000 $ à Nergica, un centre collégial de transfert de technologie (CCTT) affilié au Cégep de la Gaspésie et des Îles.
DEC appuiera Nergica à hauteur de 3 M$ sur trois ans pour l’aider à améliorer la capacité d’innovation des entreprises et à mettre en place une structure du réseau de la grappe industrielle de l’énergie éolienne. Cette aide permettra également à l’organisme de maintenir son offre de service et de continuer à accompagner les entreprises de la filière éolienne québécoise en matière de développement et d’innovation.
Le CCTT bénéficiera également d’une contribution de 525 000 $ de DEC pour permettre à Nergica de développer, structurer et soutenir l’innovation dans la filière de l’énergie solaire photovoltaïque. L’aide porte principalement sur les salaires des ressources affectées à l’accompagnement technique et à l’innovation et sur les honoraires liés au développement des affaires et aux communications du projet.
Source : Gouvernement du Canada, 11 janvier 2024
Crédit photo : Laura_Kuhn