Les bonnes nouvelles de l’industrie

Découvrez les nouvelles de Mines Abcourt, Laserax, BRP, Granby Industriel, Eldorado Gold Québec, Groupe Océan, GAL Aviation, Société de la Vallée de l’aluminium, Créneau d’excellence en transformation de l’aluminium, Foxtrot, Nouveau Monde Graphite et Letenda.

Abcourt redémarre son usine au site Géant Dormant

Mines Abcourt a donné des indices sur la relance prochaine de sa mine Géant Dormant, située à mi-chemin entre Amos et Matagami. L’entreprise, basée à Rouyn-Noranda, a annoncé avoir relancé il y a une semaine l’usine de traitement du minerai située sur le site. Abcourt a du même souffle annoncé une campagne de prospection, pour redéfinir ses réserves minérales.

Depuis le 13 février dernier, Mines Abcourt traite environ 20 tonnes de minerai à l’heure à son usine. Lundi, l’usine est passée à la vitesse supérieure, augmentant la cadence à son rythme nominal de 32 tonnes à l’heure, grâce au redémarrage du deuxième broyeur à boulet. Actuellement, le minerai utilisé provient du site Pershing-Manitou, également propriété d’Abcourt.

L’entreprise prévoit traiter entre 600 et 800 tonnes par semaine dans un premier temps, et augmenter progressivement le tonnage hebdomadaire. La Société prévoit terminer le traitement de l’échantillon en vrac de 5 000 tonnes provenant du gîte Pershing-Manitou, situé à Belcourt, vers la fin mars.

Source : Le Citoyen, 20 février 2024


Le gouvernement du Canada investit dans l’innovation verte en soutenant Laserax

Soutenir les manufacturiers innovants contribue au développement économique des régions du Québec. C’est pourquoi l’honorable Steven Guilbeault, ministre de l’Environnement et du Changement climatique, en compagnie de Joël Lightbound, député de Louis-Hébert, a annoncé aujourd’hui, au nom de l’honorable Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, une contribution remboursable de 1 M$ à Laserax. Cet appui de DEC permettra à l’entreprise de faciliter la commercialisation d’un nouvel équipement de soudure au laser qui permettra de produire plus rapidement des batteries de véhicules électriques.

Fondée en 2010 et dirigée par deux diplômés du Centre d’optique, photonique et laser de l’Université Laval, Laserax est une PME technologique exportatrice spécialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de systèmes utilisant le laser, une technologie verte, dans des applications industrielles. Son positionnement dans la filière des batteries pour véhicules électriques a amené l’entreprise à développer un nouveau produit breveté, une machine de soudure au laser pour la fabrication de modules de batteries. Le présent projet vise sa commercialisation, de même que le renforcement de la capacité d’innovation de la PME.

Source : CNW Telbec Newswire, 20 février 2024


BRP rehausse les expériences hivernales avec sa gamme de motoneiges 2025 et dévoile deux nouveaux modèles électriques

BRP inc. continue d’offrir les motoneiges les plus complètes et les plus performantes de l’industrie dans tous les segments du marché avec ses gammes de produits Ski-Doo et Lynx 2025. Plusieurs nouvelles améliorations spécialisées offriront plus de capacité et de confiance aux motoneigistes, que ce soit en sentier, hors-piste ou lors de sorties qui combinent les deux, afin qu’ils puissent découvrir et conquérir les terrains dans les conditions hivernales les plus ardues. Les gammes Ski-Doo et Lynx 2025 ont un modèle pour tous les styles, que ce soit pour les vrais mordus de motoneiges, pour les adeptes de l’hiver ou simplement pour les amateurs d’aventures en famille. BRP dévoile également deux nouveaux modèles électriques offerts à plus d’utilisateurs commerciaux tels que les stations de ski et les centres de villégiature, ainsi qu’aux consommateurs qui veulent s’amuser autour de leur chalet. Ces nouveaux modèles sont conçus pour offrir plus de traction et de flottaison dans la neige folle.

Les quatre motoneiges électriques maintenant offertes par BRP et propulsées par la technologie brevetée Rotax E-Power sont dotées d’un groupe motopropulseur très silencieux et efficace. De plus, elles sont beaucoup plus légères que les motoneiges électriques offertes sur le marché, et sont dotées d’un confort et d’une finition inégalés. Ces avantages améliorent l’expérience du client et offrent une grande valeur aux opérateurs commerciaux et à tout propriétaire. Les différences entre les modèles électriques se situent au niveau de la longueur des chenilles. Les chenilles des modèles introduits l’année dernière sont plus courtes, ce qui permet une autonomie maximale sur les pistes damées. Les nouveaux modèles 2025 offrent des chenilles plus larges et plus longues pour une meilleure flottaison et une meilleure traction dans la neige folle, ainsi qu’une plus grande polyvalence.

Source : CNW Telbec Newswire, 20 février 2024


Granby mise sur le numérique pour ses industries

Avec l’inauguration du nouveau Carrefour industriel et numérique de Granby, une idée : faire bénéficier aux manufacturiers de notre région de nouveaux outils numériques.

Granby Industriel est aux commandes de ce projet, dont l’idée s’est concrétisée au sud de la région de Toulouse. Là-bas, une mission granbyenne de reconnaissance a puisé son inspiration, celle d’un « hub » un carrefour de technologies numériques.

Trois entreprises, une bromontoise et deux françaises, sont les premières à occuper des bureaux du Carrefour, dans l’immeuble qui était auparavant celui de la SOFIE, à Granby.

Le nouveau Carrefour a pour but d’accueillir et d’accélérer la croissance d’entreprises étrangères et québécoises spécialisées dans le numérique, et ce, au service des industries de notre région.

Les outils qui seront développés au Carrefour devront s’illustrer par ailleurs en robotisation, automatisation, intelligence artificielle ou mesure des gaz à effet de serre, explique Patrick St-Laurent, DG de Granby Industriel. C’est cet organisme qui gérera le Carrefour.

Source : La Voix de l’Est, 22 février 2024


L’innovation technologique comme levier de changement – Téléopération et automatisation

L’industrie minière est en constante évolution, adoptant des technologies de pointe pour s’adapter aux nouvelles réalités opérationnelles. Eldorado Gold Québec ne fait pas exception à la règle et utilise également de nouvelles technologies et de nouveaux équipements pour réduire ses impacts environnementaux, les risques sur la santé et la sécurité de ses travailleurs et améliorer sa productivité. Parmi ces technologies, notons la téléopération et l’automatisation des camions sous terre.

Eldorado Gold Québec a franchi une nouvelle étape en intégrant la téléopération à ses opérations minières souterraines. La salle de téléopération, située dans les bureaux administratifs de la mine Lamaque, est équipée pour commander à distance trois chargeuses navettes de la technologie Cat® Command de Toromont, ainsi qu’un camion et une chargeuse navette de la technologie Automine® de Sandvik.

Cette initiative permet à Eldorado Gold Québec d’optimiser ses opérations minières en utilisant les avancées de la technologie Cat® Command et Automine®. La téléopération entre les quarts de travail offre une continuité opérationnelle sans précédent, maximisant l’utilisation des équipements et réduisant les temps d’arrêt. Les équipements peuvent désormais être opérés de la surface pendant la période d’évacuation des gaz générés par les sautages effectués à la fin des quarts.

Source : El Dorado Gold, 21 février 2024


Contrat de 44 millions de la Garde côtière pour le Groupe Océan

Le Groupe Océan se voit attribuer un contrat pour prolonger la durée de vie d’un brise-glace de la Garde côtière canadienne. Le ministre fédéral des Approvisionnements et Services, Jean-Yves Duclos, a fait l’annonce mercredi matin de ce contrat, totalisant 44 millions de dollars.

Le constructeur naval, qui a des installations à Québec, procédera à la mise à niveau du brise-glace NGCC Griffon, afin de prolonger sa vie utile. L’annonce s’inscrit dans la Stratégie nationale de construction navale (SNCN).

Censée commencer en juin 2025, la mise à niveau du NGCC Griffon durera 16 mois. Une partie des travaux seront effectués dans les installations de Québec du Groupe Océan. Le contrat sera terminé dans la cale sèche des installations des Méchins.

Ce genre de travail de mise à niveau et d’entretien n’est pas étranger au Groupe Océan. L’entreprise fait déjà de l’entretien sur des navires de 48 pieds de recherche et sauvetage pour la Garde côtière. Lors de la visite du Soleil, le NGCC Cap de Rabast était dans les ateliers du Groupe Océan. Il s’agit du troisième bateau sur un autre contrat d’entretien totalisant six navires.

Source : Le Soleil, 21 février 2024


Le gouvernement du Canada appuie le projet de GAL Aviation en finançant l’acquisition d’équipement et la commercialisation à l’international

Soutenir l’industrie aérospatiale, composante essentielle de notre économie, est une priorité du gouvernement du Canada. C’est pourquoi Peter Schiefke, député de Vaudreuil-Soulanges, au nom de l’honorable Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, a annoncé aujourd’hui une contribution remboursable de 976 918 $ à GAL Aviation inc. Cet appui de DEC, consenti en vertu de l’Initiative de relance régionale de l’aérospatiale (IRRA), permettra à l’entreprise d’assurer son expansion par l’acquisition d’équipement et d’outils nécessaires à la fabrication de produits aéronautiques et aérospatiaux.

L’aérospatiale est l’un des piliers de l’économie et de l’innovation au Canada. Elle figure parmi les industries manufacturières les plus axées sur la recherche et l’exportation, en plus d’employer plus de 230 000 personnes hautement qualifiées à travers le pays. Le secteur de l’aérospatiale est indispensable au développement économique des communautés et des entreprises, et ce, d’un océan à l’autre. Le gouvernement du Canada s’est engagé à soutenir les entreprises canadiennes de ce secteur en les aidant à adopter des pratiques durables sur le plan environnemental et à saisir les occasions de contribuer à la croissance future du pays.

Source : Gouvernement du Canada, 20 février 2024


Aluminium – Un projet de 2,3 M$ pour appuyer le virage numérique

La Société de la Vallée de l’aluminium et le Créneau d’excellence en transformation de l’aluminium ont obtenu un soutien de plus de 1,6 M$ de Québec et Ottawa pour leur projet HTAG360 Aluminium, un programme d’accompagnement à la commercialisation numérique pour les entreprises de ce secteur. Le projet totalise un investissement de 2,3 M$.

Ces aides financières permettront à 95 entreprises de développer une stratégie commerciale numérique. Quelque 20 organisations seront accompagnées dans la démarche complète entourant la commercialisation numérique, tandis que les 75 autres gagneront en visibilité en rejoignant le Réseau de commercialisation numérique d’Alliance Métal Québec.

Le gouvernement du Canada accorde une contribution non remboursable de 459 254 $ consentie en vertu du programme Croissance économique régionale par l’innovation de DEC. Pour sa part, le gouvernement du Québec attribue une somme totale de 1 145 615 $, qui comprend un montant de 818 350 $ provenant des 50 millions de dollars additionnels d’ici 2025 confirmés dans le cadre du budget 2023-2024 afin de poursuivre l’Offensive de transformation numérique, et une somme de 327 265 $ accordée par l’intermédiaire du Programme d’appui aux projets de développement économique.

Source : Informe Affaires, 22 février 2024


PME innovation – le Patin qui soulève des autobus

Quand il entre dans la danse, le Tango, à peine plus grand qu’une valise, peut soulever et mouvoir une charge équivalente à trois éléphants d’Afrique (mâles, les plus gros) sans que quiconque se fasse marcher sur les pieds.

L’appareil s’appelle un patin rouleur, à ne pas confondre avec patin à roulettes. Patin dans le sens de dispositif qui permet de faire glisser une charge.

Le nouveau patin rouleur motorisé Tango, de l’entreprise québécoise Foxtrot, soulève 20 tonnes et l’enthousiasme. Déjà à l’ouvrage chez Lion Électrique, le mince engin téléguidé peut se glisser sous le train avant d’un autobus scolaire, le soulever de 13 cm et le déplacer vers sa prochaine étape d’assemblage.

Alimentés par des batteries rechargeables, les engins Solo se meuvent sur quatre rouleaux activés par des moteurs électriques.

Le patin rouleur Tango réussit l’exploit de soulever une charge de 20 tonnes sur environ 13 cm en moins de 10 secondes.

L’engin mesure 835 cm (32 po) de largeur sur 1020 cm (40 po) de longueur.

Source : La Presse, 26 février 2024


Des batteries québécoises plus vertes

Québec ambitionne de devenir un acteur important de la filière batterie. Le professeur de l’Université Concordia Karim Zaghib, une sommité des batteries lithium-ion, y travaille depuis plusieurs années, en collaboration avec des entreprises comme Nouveau Monde Graphite (NMG).

NMG développe au Québec une source intégrée de matériaux de batteries. Le 15 février dernier, elle annonçait que GM et Panasonic (qui fabrique des batteries pour Tesla) s’engageaient à acheter 85 % de la production de son usine de Bécancour. Panasonic investira en outre 25 millions $US pour soutenir sa croissance.

L’entreprise a commencé à collaborer avec Karim Zaghib en 2018, à l’époque où il travaillait pour Hydro-Québec. Cette dernière avait signé avec NMG un contrat de licence et une entente de recherche et développement permettant à cette société d’exploiter des technologies brevetées par Hydro-Québec. Et ce, aux fins de la transformation du graphite en vue de son utilisation dans les batteries lithium-ion.

Source : Le Devoir, 24 février 2024


Bus électrique Letenda: tests concluants à Saguenay

Pratiquement à pareille date l’an dernier, le prototype d’autobus électrique Letenda était mis à l’essai pendant un mois sur les routes de Saguenay. « On a testé les côtes ! Même celle de la rue Sainte-Anne », rigole le chauffeur Christian Szczepanik.

Les concepteurs du bus électrique affirment ne pas avoir eu de grandes surprises. « À Saguenay, l’idée était de voir les performances en conditions hivernales, explique M. Szczepanik. On voulait également tester l’autonomie de la batterie qui est de 250 kilomètres et on est resté dans ces eaux-là. »

Avec cette autonomie, il devient facile d’imaginer des autobus électriques dans notre réseau de transport en commun. Les véhicules seraient alors rechargés pendant la nuit, au chaud, dans le garage de la Société de transport du Saguenay.

Source : Le Quotidien, 23 février 2024

 

Crédit photo : kopcan

 

 

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