Creaform Ingénierie marche dans les traces du géant

Ce n’est pas toujours facile pour une entreprise québécoise de mettre les pieds à l’étranger. Creaform Ingénierie, elle, a la chance d’avancer dans une voie déjà tracée, ce qui ne veut pas dire que son aventure internationale est toujours de tout repos !

Quand le géant américain Ametek a acquis Creaform en 2013 pour 120 millions de dollars américains, il a mis la main sur ses différentes unités d’affaires, dont Creaform Ingénierie. Il a du même coup ouvert la porte à l’expansion internationale de cette branche consacrée essentiellement au design industriel, à l’ingénierie (mécanique, électrique et électronique) et à la simulation numérique. Les 18 pays dans lesquels Ametek est déjà présente sont autant d’endroits où pourrait décider de s’établir Creaform Ingénierie.

Pour le moment, Creaform Ingénierie compte trois bureaux à l’international (aux États-Unis, en France et en Allemagne), en plus de son siège social de Lévis et de son bureau de Montréal. Mais elle ne veut pas en rester là. Dans les prochaines années, le directeur de l’entreprise Philippe Cusson souhaite que sa division ait pignon sur rue dans plusieurs autres pays — il évoque le Mexique, l’Inde et la Serbie —, en commençant par établir une véritable « force de frappe » aux États-Unis. Environ 20 % des revenus de l’entreprise proviennent actuellement de ses activités internationales, une proportion que Philippe Cusson veut faire croître d’au moins 10 % par année dans un horizon rapproché.

À l’heure actuelle, les bureaux internationaux de Creaform Ingénierie prennent essentiellement la forme de points d’accès pour les clients américains ou européens. La quinzaine d’employés qui y travaillent peuvent les orienter et collecter des données ou des mesures en entreprise, mais l’essentiel du travail d’ingénierie se fait au Québec, où se trouvent près de 170 experts. « Dans le futur, on veut avoir des équipes d’ingénierie décentralisées », affirme Philippe Cusson. Son objectif : desservir ses marchés prioritaires avec efficacité et rapidité.

L’expansion internationale comporte son lot de défis. Il n’a peut-être pas à dénicher des locaux pour accueillir ses bureaux, mais Philippe Cusson doit malgré tout composer avec le décalage horaire et la gestion à distance des effectifs situés au sud de la frontière ou de l’autre côté de l’Atlantique. Avec le temps, il a aussi appris à apprivoiser les différences culturelles qui peuvent exister par exemple entre les Canadiens, les Américains et les Européens.

Le recrutement à l’étranger d’une main-d’œuvre qualifiée représente parfois un défi, la pénurie de travailleurs n’étant pas que québécoise ou canadienne, mais le fait d’élargir ses horizons peut également constituer une occasion à saisir, souligne Philippe Cusson.

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