Les bonnes nouvelles de l’industrie

Découvrez les nouvelles du gouvernement du Québec, American Biltrite, Économie du savoir Mauricie, Haivision, Métaux Torngat Ltée, Énergir, EVLO, et EPIQ Machinerie.

Québec investit pour former des foreurs et des dynamiteurs en entreprise

Le gouvernement du Québec injecte 2,8 M$ pour accélérer et stimuler la formation de foreurs et de dynamiteurs de mines.
Un programme rémunéré en alternance travail-études a été lancé en janvier dernier au Centre de formation professionnelle de Val-d’Or. Il permet aux étudiants d’obtenir un diplôme d’études professionnelles après 900 heures de formation, réparties sur six mois.

Cinq entreprises de la région ont levé la main pour participer au projet. Ils accueillent dans leurs installations les étudiants pendant la formation afin qu’ils puissent mettre en pratique concrètement les notions théoriques apprises en classe.
Selon le Comité sectoriel en main-d’œuvre de l’industrie minière (CSMO), quelque 884 postes de foreurs et dynamiteurs seront à pourvoir dans les mines du Québec d’ici 2028, dont 320 en Abitibi-Témiscamingue.

Source : Radio-Canada, 28 août 2024


Le gouvernement du Canada contribue à la réduction de l’impact environnemental de l’industrie du caoutchouc en soutenant American Biltrite

Soutenir la productivité et la performance environnementale contribue au développement économique des régions du Québec. C’est pourquoi Élisabeth Brière, députée de Sherbrooke et secrétaire parlementaire de la ministre de la Famille, des Enfants et du Développement social et de la ministre de la Santé mentale et des Dépendances et ministre associée de la Santé, a annoncé aujourd’hui, au nom de l’honorable Soraya Martinez Ferrada, ministre du Tourisme et ministre responsable de DEC, une contribution non remboursable de 98 000 $ à American Biltrite (Canada) ltée. Cet appui de DEC lui permettra d’augmenter sa productivité et sa performance environnementale.

Depuis plus de 100 ans, American Biltrite se spécialise dans le développement, la fabrication et la commercialisation d’une vaste gamme de revêtements de sol commerciaux et de produits en caoutchouc haute performance à Sherbrooke. Son projet vise le développement et l’implantation d’une technologie servant à recycler les bandes et les rejets de caoutchouc vulcanisé. Ce nouveau système de recyclage des rebuts de caoutchouc a été conçu par l’équipe d’American Biltrite en collaboration avec plusieurs partenaires locaux et vise à améliorer la compétitivité de l’entreprise.

L’aide de DEC permettra l’acquisition, la conception et l’installation de nouvelles meules abrasives, d’un système de refroidissement liquide pour les meules, d’un palan, d’une unité d’ensachage pour la poudre de caoutchouc et d’un dépoussiéreur.

Source : Gouvernement du Canada, 28 août 2024


1,7 M$ pour accélérer la transformation numérique des entreprises de la Mauricie

Économie du savoir Mauricie (ESM) investira 1,7 M$ pour accélérer la transformation numérique des entreprises de la région dans le cadre du programme Accélération numérique, mis sur pied en 2022.
Par l’entremise de ce programme, les entreprises peuvent réaliser leur projet de transformation numérique en bénéficiant d’un accompagnement et d’une contribution financière non remboursable de 45 % des honoraires d’experts pour un maximum de valeur de projet admissible de 60 000 $.

L’objectif est de soutenir une cinquantaine de projets en Mauricie d’ici le 31 mars 2025.
La transformation numérique des entreprises est rendue possible grâce au financement du gouvernement du Québec d’un montant de 1,02 M$ dans le cadre de l’Offensive de transformation numérique (OTN).

Selon les besoins d’accompagnement des entreprises, ESM met les entreprises en relation avec des experts de son vaste réseau et les accompagne tout au long de leur projet de transformation numérique. Le programme d’accompagnement couvre la planification stratégique avec le volet numérique, l’optimisation des processus, l’élaboration d’un plan numérique, la sélection d’une solution numérique ou technologique et l’implantation et la mise en œuvre.

Source : L’Hebdo Journal, 29 août 2024


Haivision soutire un contrat avec la marine américaine, l’action grimpe

L’action du fournisseur montréalais de solutions de streaming vidéo en temps réel Haivision a touché un sommet en Bourse, mardi, après l’annonce d’un important contrat décroché auprès de la marine américaine.
Il s’agit d’une entente de cinq ans d’une valeur de 61,2 millions US (83 millions CAN) pour des systèmes de visualisation de combat et de distribution vidéo de « nouvelle génération » pour différents vaisseaux de la U. S. Navy.

Plus précisément, Haivision fournira des solutions de traitement vidéo à « ultra-haute performance », ainsi que des composants de transcodage, de stockage et de distribution vidéo.
L’entreprise indique que les systèmes à livrer doivent faire partie intégrante des centres d’information de combat de la marine sur divers navires pour améliorer la connaissance de la situation et les capacités de planification des missions.

La technologie de visualisation est conçue pour supporter les futurs systèmes de combat de la marine pour, notamment, des destroyers, des porte-avions, des navires amphibies, des frégates, des navires de combat littoraux et des garde-côtes.

Source : La Presse, 4 septembre 2024


Métaux Torngat reçoit une subvention du ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec

Métaux Torngat Ltée, une société québécoise de mise en valeur des terres rares, a reçu une subvention dans le cadre du Programme d’appui à la recherche et à l’innovation du domaine minier (PARIDM) administré par le ministère des Ressources naturelles et des Forêts du Québec (MRNF). Ces sommes serviront à financer, à hauteur de 40 %, un projet de recherche de 1,1 million de dollars ayant pour but de faire progresser les connaissances et la technologie portant sur le traitement de minerais de terres rares, un secteur de pointe.

Le projet, dont l’achèvement est prévu pour la fin de 2024, vise à optimiser le processus d’enrichissement des minerais de terres rares silicatés. À terme, l’objectif est de produire un concentré de terres rares de haute qualité à l’usine de concentration située au site minier que Métaux Torngat entend développer au Nunavik.

Le projet s’inscrit dans le mandat du programme PARIDM, qui consiste à soutenir des projets de recherche et de développement novateurs qui améliorent la compétitivité de l’industrie minière québécoise, tout en faisant progresser les objectifs de développement durable (environnementaux, économiques et sociaux). Les terres rares sont également reconnues comme des minéraux critiques dans le Plan québécois pour la valorisation des minéraux critiques et stratégiques 2020-2025.

Source : Businesswire, 3 septembre 2024


Un coup de pouce de 575 millions à Énergir

Énergir a besoin d’argent et son actionnaire majoritaire, la Caisse de dépôt et placement du Québec, répond présent. Avec le Fonds de solidarité FTQ, elle réinvestit 575 millions dans l’entreprise qui tente de se réinventer.

Cet argent servira à accélérer la stratégie de décarbonation et de résilience d’Énergir, a expliqué Emmanuel Jaclot, premier vice-président et chef des infrastructures de la Caisse de dépôt, lors d’un entretien avec La Presse.
Plus précisément, ce nouvel apport de fonds servira à construire un mégaparc éolien de 1200 mégawatts sur le site de la Seigneurie de Beaupré avec Hydro-Québec, « un immense projet », selon M. Jaclot.

L’argent sera aussi utilisé pour construire des usines de production de gaz naturel renouvelable à partir de fumier avec Nature Energy, et à renforcer le réseau électrique de Green Mountain Power au Vermont, qui est frappé par des pannes de plus en plus fréquentes.
L’investissement aidera Énergir à réduire la part de ses revenus qui dépendent de l’énergie fossile, qui comptent actuellement pour 60 % de ses revenus totaux. Il s’agit d’un investissement commun avec le Fonds de solidarité FTQ, qui injecte une somme équivalente à sa participation minoritaire de 19 %, soit 110 millions.

Le Fonds investit pour soutenir la décarbonation du Québec et particulièrement les activités d’Énergir dans les bioénergies, a fait savoir son porte-parole Patrick McQuilken.

Source : La Presse, 5 septembre 2024


Les batteries québécoises qui rivalisent avec Tesla et la Chine

Elon Musk a de la concurrence québécoise. Les systèmes de stockage d’énergie par batteries d’EVLO s’installent en Virginie. La filiale d’Hydro-Québec a signé un partenariat qui la rapproche un peu plus de son objectif d’être un des principaux acteurs dans ce marché à forte croissance.

En vertu d’une loi appelée Virginia Clean Energy Act, l’État de la Virginie s’est fixé comme objectif de se doter d’un réseau électrique entièrement carboneutre au plus tard en 2050. Les systèmes de stockage par batteries comme ceux créés par EVLO permettront à l’État de la côte Est d’intégrer davantage d’énergies renouvelables et intermittentes à son cocktail énergétique.
L’arrivée d’EVLO en Virginie se fera en deux temps. L’entreprise de Varennes fournira en premier lieu un système de stockage d’une capacité de cinq mégawattheures (MWh) à une installation solaire. Un second projet de stockage autonome de 75 MWh sera déployé en parallèle. Les deux projets devraient entrer en service dès 2025.

Ça va vite pour EVLO, dont le premier projet aux États-Unis, une installation de 3 MWh à Troy, au Vermont, a été annoncé en août dernier seulement. « Ces systèmes, y compris ceux au Québec et en Colombie-Britannique, donnent une belle crédibilité à notre technologie », explique à La Presse la PDG d’EVLO, Sonia St-Arnaud. « Notre système au Vermont est déjà en service et ceux en Virginie démarreront en 2025, mais d’autres annonces devraient suivre. »

Source : La Presse, 5 septembre 2024


Une acquisition et de l’IA pour l’équipementier

L’équipementier québécois EPIQ Machinerie promettait des acquisitions le printemps dernier. Il en a dévoilé une première d’envergure mercredi, se portant acquéreur des divisions Mines et Métaux du concepteur français de logiciels Alizent au Canada et aux États-Unis.

Le montant de la transaction n’a pas été dévoilé. Ce sont quelque 25 employés d’Alizent qui se joindront aux 750 d’EPIQ, qui créera pour l’occasion une nouvelle division, EPIQ DIGITAL.
EPIQ Machinerie conçoit et fabrique des systèmes de manutention, de traitement, ainsi que des équipements mobiles pour les fonderies d’aluminium et le secteur des pâtes et papiers. Si ses appareils communiquent entre eux, il manquait la capacité de gérer leurs activités en coordination avec celles de l’usine. C’est ce qu’Alizent vient ajouter.

Ce qu’EPIQ Machinerie veut offrir, c’est le modèle de l’usine 4.0, d’abord dans le secteur de l’aluminerie, dont l’entreprise québécoise est le premier fournisseur canadien en machinerie lourde.
Les trois dernières années ont été profitables pour l’entreprise établie à Saint-Bruno-de-Montarville, qui compte également des installations à Saguenay et à Pune, en Inde. Le chiffre d’affaires a doublé durant ce temps et s’établit à environ 120 millions pour 2024.

Source : La Presse, 5 septembre 2024

 

Crédit photo : Andrea De Santis

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