À lire dans le Magazine Vitalité Économique !
Cette année l’entreprise Usinage FR de Saint-Antonin célèbre ses 25 ans d’existence. Sa dénomination sociale porte encore fièrement les initiales de son fondateur, François Rossignol en compagnie de Michaël Michaud, son associé depuis 2011.
Les opérations commencent de façon modeste, le propriétaire poursuivant parallèlement une carrière d’enseignant dans le domaine de l’usinage.
Au fond, j’ai toujours rêvé d’opérer mon entreprise et de faire de la production de masse, en gros volumes. J’ai débuté fin seul, mais peu après, j’ai embauché un employé en plus de ma conjointe Erika et de mon frère qui venaient me prêter main-forte. Après un an et demi d’activité, je me suis procuré mon premier équipement à contrôle numérique. Michaël, qui se trouvait à être l’un de mes étudiants au Pavillon-de-L’Avenir, s’est alors joint à l’équipe.
Durant neuf ans, François Rossignol partage ses journées entre l’usine de Saint-Antonin et les locaux du centre de formation professionnelle, ne comptant pas ses heures. En 2010, un enjeu familial l’éloigne durant six mois de son entreprise, dont il cède temporairement la supervision à Michaël Michaud.
Ça été une révélation pour nous, le test ultime pour valider mes aptitudes de gestion. L’année suivante, j’ai pu accéder à l’actionnariat et me consacrer davantage au développement des affaires », confie-t-il.
L’entreprise a connu au fil des années cinq phases d’évolution.
La première, de 1999 à 2009, est caractérisée par un volume de ventes qui stagne assez rapidement aux alentours de 400,000 $ de ventes par an, avec un fort pic saisonnier à l’automne et de faibles ventes le reste de l’année.
La phase deux, qui s’échelonne de 2009 à 2014, est marquée par une relance importante de la mise en marché, la mise en place d’indicateurs de gestion ainsi que l’acquisition de plusieurs équipements d’usinage numériques de nouvelle génération. C’est à cette époque qu’Usinage FR obtient la certification ISO 9001-2008 et que son volume de vente passe rapidement de 475 000$ à plus de 1 300 000 $.
Dès 2014, l’entreprise procède à l’agrandissement de ses installations, ce qui lui permet d’implanter plusieurs nouvelles machines numériques qu’elle acquiert du même coup. L’équipe atteint maintenant la vingtaine d’employés, et on embauche un adjoint aux ventes pour appuyer Michaël Michaud. Le chiffre d’affaires double pratiquement durant cette période de quatre années.
Les quatre années suivantes voient l’acquisition d’une nouvelle machine numérique (WT III), d’un nouveau CMM, d’un nouveau comparateur optique (HDV) puis, en 2021, d’une nouvelle fraiseuse conventionnelle, d’une nouvelle scie ainsi que d’un robot collaboratif. L’entreprise, maintenant certifiée ISO 9001-2015, entreprend la transformation numérique 4.0.
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