Découvrez les nouvelles de Garaga, Groupe Novatech, Usinage SM, General Dynamics, Exonetik, Exxel Polymer, Métaux Osisko et Espace Aéro.
Empire de 1 G$ pour des Beaucerons: des propriétaires de Garaga achètent le Groupe Novatech
Les propriétaires du manufacturier de portes de garage Garaga se portent acquéreurs du Groupe Novatech, sur la Rive-Sud de Montréal, dans le cadre d’une transaction majeure impliquant Investissement Québec et le Fonds FTQ. À terme, la famille Gendreau, de Saint-Georges en Beauce, dirigera un empire de 1 milliard de ventes annuelles.
Le montant de la transaction de plusieurs dizaines de millions de dollars n’a pas été divulgué. Mais tant la famille Gendreau, à la tête de Garaga, que le Groupe Novatech, leader nord-américain dans la fabrication de porte-patio et de portes d’acier, se réjouissaient hier d’avoir réussi à garder la propriété de ce fleuron de l’entrepreneuriat d’ici entre des mains québécoises.
Investissement Québec a octroyé un montant de 56 millions de dollars à la transaction, dont 36 M$ en actions ordinaires et 20 M$ sous forme de dette.
Via le Fonds pour la croissance des entreprises québécoises, IQ a également octroyé un soutien financier supplémentaire de 34 M$ sous forme d’actions ordinaires.
Pour sa part, le Fonds FTQ y est allé d’une contribution de 60 M$, dont 40 M$ en actions ordinaires et 20 M$ sous forme de prêts.
Source : Le Journal de Montréal, 22 mai 2024
Usinage SM investit 1 M$
L’entreprise Usinage SM de Chicoutimi investit environ un million de dollars dans l’agrandissement de ses bureaux et l’acquisition d’un nouvel équipement.
Les travaux d’agrandissement ont commencé au mois de mars et se termineront à l’automne. Ils permettront de doubler la superficie des bureaux. Ils sont réalisés par l’entrepreneur général Luc Lavoie.
L’acquisition du nouvel équipement fait partie du plan de modernisation d’Usinage SM. Il s’agit d’une aléseuse numérique à grande capacité qui vient remplacer une machine qui n’était pas automatisée. C’est la deuxième aléseuse numérique acquise par l’entreprise.
L’entreprise, qui célébrera ses 25 ans l’an prochain, souhaite augmenter sa productivité tout en conservant le même nombre d’employés, dans un contexte où le recrutement de machinistes demeure difficile. Un travailleur supplémentaire s’est toutefois joint à l’équipe récemment. « Dans les dernières années, nous avons pu augmenter la productivité d’environ 10 % par année », souligne Sylvain Morin.
Mentionnons qu’en 2023, Usinage SM s’est repositionné dans son marché. La PME a choisi de délaisser la réfection de roues de camions lourds et a vendu les équipements de ce département.
Source : Informe Affaires, 24 mai 2024
Un géant des munitions passe à l’attaque au Québec
General Dynamics prépare une expansion d’envergure à son usine de Salaberry-de-Valleyfield pour renflouer les stocks d’un obus qui s’est révélé crucial dans la guerre en Ukraine, qui s’étire. L’effectif de ce géant de la défense devrait gonfler d’environ 40 % en Montérégie.
Quinze nouveaux bâtiments projetés, une nouvelle chaîne de fabrication de matériaux d’artillerie et des travaux sur 1,8 hectare de terrain : sans tambour ni trompette, la multinationale américaine a récemment donné un aperçu de ses ambitions dans un avis de projet transmis plus tôt cette année au gouvernement québécois.
Ce chantier devrait s’échelonner jusqu’en 2028. Les premiers coups de pelle ne sont cependant pas pour tout de suite. Ce projet risque d’être assujetti à la procédure du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), qui prévoit notamment la préparation d’une étude d’impact et des consultations publiques. Selon l’échéancier fourni dans l’avis de projet, la construction des bâtiments devrait débuter vers la fin de 2025.
En Montérégie, on recense plus de 150 bâtiments et bâtiments accessoires, selon les documents transmis au gouvernement du Québec. Compte tenu des procédés chimiques et de la manipulation d’explosifs, les activités (séchage, prémélange, mélange, enrobage, etc.) sont « divisées dans plusieurs bâtiments afin de réduire les conséquences en cas d’incident », comme une déflagration.
Jusqu’à 15 nouvelles unités – un séchoir d’explosifs et des unités de mélange, d’extrusion et de coupe ainsi que d’enrobage – pourraient être construites. D’après les informations disponibles, leur superficie combinée serait d’environ 135 000 pieds carrés (12 500 mètres carrés), soit l’équivalent d’un peu plus de deux terrains de football.
Source : La Presse, 27 mai 2024
Un programme pour propulser la numérisation
Depuis son lancement en mars 2021, l’Offensive de transformation numérique (OTN) du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie (MEIE) suscite un intérêt croissant dans la communauté d’affaires. Cette initiative, dotée d’une enveloppe de 240 M$ jusqu’en 2025, est conçue pour accélérer la productivité en soutenant les entreprises à travers des organismes d’accompagnement stratégique.
Les représentants du MEIE insistent sur l’importance de l’innovation pour la prochaine décennie. « Il est crucial que les entrepreneurs soient informés des programmes gouvernementaux dédiés à la transition numérique. Un pourcentage significatif, 58 %, des entreprises manufacturières ne connaissent pas les programmes disponibles et ce chiffre est encore plus élevé dans d’autres secteurs », affirme Eileen Pacheco, adjointe exécutive et conseillère stratégique auprès de Patrick Hamelin.
Le COlab est une initiative majeure qui intensifie l’accompagnement des entreprises dans leur transformation numérique. De plus, en plaçant des conseillers spécialisés en littératie numérique au sein des MRC, nous transformons notre approche d’accompagnement, ce qui impacte positivement l’écosystème numérique.
Source : Informe affaires, 24 mai 2024
Un fluide intelligent qui facilite la vie
Prendre une innovation technologique, l’amener plus loin, la rendre utile et même indispensable. C’est ce que fait actuellement une jeune entreprise de Sherbrooke avec des résultats étonnants.
À l’origine, Exonetik est un rejeton de l’Université de Sherbrooke, où sa technologie a vu le jour. Depuis 10 ans, Pascal Larose et son associé Jean-Sébastien Plante l’ont fait évoluer vers une utilisation très recherchée actuellement dans les secteurs du transport, de l’aéronautique et de la robotique. Ça s’appelle un actionneur magnétorhéologique, ou actionneur MR.
La PME embrasse large, mais n’a pas l’intention de se spécialiser dans un seul secteur d’activité, aussi prometteur soit-il, comme l’automobile ou l’aéronautique. « Notre spécialité, c’est les actionneurs », dit Pascal Larose. Exonetik est déjà une entreprise rentable, qui réinvestit ses profits dans son développement. Sa dizaine d’employés a la possibilité d’accéder à l’actionnariat.
Le cofondateur en est à sa deuxième expérience d’entrepreneuriat et entend mener la barque de façon autonome. Il estime que les revenus futurs d’Exonetik proviendront en partie de la vente de ses propres produits, comme les robots, et en partie des redevances perçues auprès des grandes entreprises qui utiliseront son expertise.
Source : La Presse, 27 mai 2024
Investissements de près de 2,9 M$ pour appuyer la croissance d’Exxel Polymers
Les gouvernements du Canada et du Québec accordent des aides financières totalisant 2 895 150 $ à Exxel Polymers, située à Bromont dans la région de l’Estrie. Ces appuis permettront à l’entreprise de faire l’acquisition d’équipements qui serviront à augmenter sa productivité et sa capacité de production afin de maintenir sa croissance.
L’objectif de ce projet d’investissement, évalué à plus de quatre millions de dollars, est de permettre à Exxel Polymers inc., une entreprise spécialisée en formulation et en production de matière plastique 100 % recyclée, de répondre à la demande et de poursuivre son expansion et ses efforts d’exportation.
Dans le cadre de ce projet, le gouvernement du Canada accorde une contribution remboursable d’un million de dollars consentie en vertu du programme Croissance économique régionale par l’innovation de DEC. Pour sa part, le gouvernement du Québec octroie un prêt de 1 440 000 $ provenant du programme ESSOR, administré par Investissement Québec (IQ) à titre de mandataire du gouvernement, ainsi qu’un prêt de 455 150 $ par l’entremise des fonds propres d’IQ.
Source : Gouvernement du Canada, 24 mai 2024
Métaux Osisko avance à grand pas sur son projet d’exploitation du cuivre
Après le déclassement et l’assainissement de la mine de cuivre de Gaspé au Québec par son précédent propriétaire Glencore Canada en 1999, Métaux Osisko a racheté le projet en juillet 2023 dans l’optique de redémarrer les activités d’ici la fin de la décennie.
Dans le cadre de ses efforts, Osisko annonçait dans un communiqué du 27 février dernier la création d’un comité technique consultatif, qu’elle a chargé de planifier le dénoyage de la mine à ciel ouvert de Mont Copper « dès que possible », après le noyage qui avait eu lieu antérieurement. Ceci permettrait d’évaluer les ressources en profondeur et de procéder à des forages géotechniques afin de mener le projet à la production commerciale. La ville est située près de Murdochville dans la région de la Gaspésie, au Québec.
La société indiquait que le gisement de ce projet d’extraction de cuivre contient 3,1 milliards de livres de sulfure de cuivre dans la catégorie des ressources présumées, en faisant la plus grande ressource de cuivre non exploitée dans l’est de l’Amérique du Nord.
Source : CIM Magazine, 27 mai 2024
Espace Aéro : la quatrième zone d’innovation désignée au Québec
Le gouvernement du Québec et ses partenaires sont fiers d’annoncer la désignation d’une quatrième zone parmi les Zones d’innovation Québec : Espace Aéro. Des investissements initiaux de 415 millions de dollars sont prévus pour le lancement de cette zone d’innovation, qui vise à faire du Québec un chef de file mondial en mobilité aérienne avancée.
Cette zone se déploie au sein de trois pôles situés sur les territoires de Longueuil, de Mirabel et de Montréal, pour lesquels une collaboration et une synergie entre les acteurs de l’industrie aérospatiale sont déjà bien établies.
La création d’Espace Aéro permet de désigner un endroit unique pour rassembler l’ensemble des étapes de la chaîne d’innovation dans ce secteur, et ce, tout en priorisant deux axes de développement :
- La décarbonation grâce à la configuration de véhicules à la fois plus efficaces et aérodynamiques, à des structures plus légères et plus vertes de même qu’à des systèmes moins polluants, plus électriques.
- L’autonomie et la sécurité des aéronefs au moyen de technologies et de systèmes intelligents, de communication, de contrôle à distance et de cybersécurité.
Le déploiement de cette zone est confié à Espace Aéro. Il s’effectuera en collaboration avec les acteurs de l’écosystème, dont les représentants de l’industrie, les PME et les grandes entreprises du secteur, les établissements d’enseignement et les centres de recherche.
Source : Gouvernement du Québec, 21 mai 2024
Crédit photo : DylannaFisher