Contexte de ralentissement économique : les entreprises manufacturières gardent le cap – une chronique de STIQ dans le magazine MCI

Le ralentissement économique, une inflation élevée et une hausse perpétuelle des taux d’intérêt causent des maux de tête aux entreprises manufacturières. Toutefois, malgré ce contexte plus difficile, elles ont réussi à tirer leur épingle du jeu et passer au travers la dernière année sans y laisser trop de plumes !

Selon le plus récent Baromètre industriel québécois de STIQ, on constate que les entreprises manufacturières ont su s’en tirer avec une situation similaire aux années prépandémiques. Parmi les principaux impacts qu’elles connaissent, 93 % d’entre elles sont affectées par l’augmentation des prix, suivi de la diminution de la marge bénéficiaire et du retard de projets d’investissement, respectivement à 51 % et 48 %. Seulement 17 % des entreprises manufacturières interrogées estiment avoir des problèmes de liquidité, et 9 % que cela pause un risque pour la survie de leur entreprise. Bien que ce pourcentage semble minime, cela représente tout de même près d’une entreprise sur 10 qui s’inquiète quant à la survie face à la hausse marquée de l’inflation et des taux d’intérêt.

Force est de constater que, malgré le contexte économique difficile, les entrepreneurs manufacturiers sont résilients et ambitieux. Par rapport à l’enquête de l’année précédente, on remarque une hausse des entreprises qui prévoient développer de nouveaux produits ou de nouveaux services (64 %) et développer de nouveaux marchés ou de nouveaux clients (84 %).

Certains sont toutefois plus prudents, et réfléchissent davantage avant d’effectuer des investissements importants.

C’est le cas de Geneviève Paris, VP Logistique, stratégie et communication chez Paber Aluminium : « De notre côté, au niveau de l’achat de nouveaux équipements, on analyse plus longtemps pour être vraiment sûr que c’est le meilleur choix. Aussi, j’estime qu’il faut avoir quand même un certain fonds de départ. »

C’est très différent du côté d’Industries G. E Gilbert : « Nous avons investi 1,5 M$ dans l’achat et l’implantation de trois nouveaux équipements numériques CNC. On a fait un peu le contraire de tout le monde! Mais l’opportunité et les contrats nous le permettaient. » explique André-Huppé, co-propriétaire et directeur d’usine.

Au-delà des impacts à court terme, le report d’investissements et la diminution de la capacité financière des entreprises à allouer des sommes à des activités telles que la formation, la recherche et le développement, l’innovation et la commercialisation de nouveaux produits peuvent nuire à la compétitivité de nos entreprises au cours des années à venir.

Pour lire l’article complet, cliquez ici.

 

 

Partagez l'article :