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Excelpro fait l’acquisition de Multico Électrique
Déjà forte de son expertise en automation et en électricité industrielle, Excelpro poursuit sa croissance et solidifie sa position de leader en fabrication de panneaux de contrôle en faisant l’acquisition de Multico Électrique. Cette entreprise de Drummondville, bien connue dans l’industrie agricole pour la qualité de ses produits, permettra à Excelpro de conquérir de nouveaux marchés.
Depuis 35 ans, Multico conçoit et produit des systèmes d’automatisation de procédés alliant qualité supérieure et innovation, et est reconnue pour être une entreprise stable et solide grâce à son équipe fidèle et d’expérience. C’est tout près d’une vingtaine d’employés qui se joignent à l’équipe actuelle d’Excelpro, portant ainsi le nombre d’employés du Groupe à près de 380.
« La famille Excelpro est fière d’accueillir Multico qui est un leader de l’industrie agricole en fabrication de systèmes de contrôle et d’automatisation. Nous avions ciblé le marché agricole comme nouveau créneau à pénétrer et l’ajout de l’expertise de Multico dans notre équipe permet de réaliser cet objectif à vitesse grand V », explique le président-directeur général d’Excelpro Patrick Charette.
Cette acquisition est la cinquième en moins de 3 ans pour Excelpro. Toujours proactif face aux opportunités se présentant sur le marché, le Groupe Excelpro vise, via les acquisitions, à obtenir une complémentarité au niveau de son offre, des marchés, des technologies, et des clients. Ceci, dans l’optique de faire de l’entreprise une référence dans le marché de l’automatisation et de l’électricité industrielle au Canada.
Source : Magazine MCI, 24-01-2023
Appui de 4 M$ à l’entreprise DE LA FONTAINE pour accélérer sa production
Les gouvernements du Canada et du Québec accordent des aides financières totalisant 4 millions de dollars à l’entreprise DE LA FONTAINE pour l’acquisition d’équipements automatisés et numériques qui vont lui permettre d’automatiser l’ensemble de sa production, principalement les étapes de pliage et de découpe et certaines phases de coupage et de collage. Afin d’installer les nouveaux équipements sur le plancher principal, un deuxième étage sera construit sur l’édifice actuel pour y aménager les bureaux administratifs.
L’objectif de ce projet d’investissement, évalué à plus de 11,5 millions de dollars, est de permettre à l’entreprise spécialisée dans la fabrication de portes et de cadres en acier d’augmenter sa production afin de répondre à la demande et de solidifier sa position dans ce secteur. Dans le cadre de ce projet, le gouvernement du Canada accorde une contribution remboursable d’un million de dollars consentie en vertu du programme Croissance économique régionale par l’innovation de DEC. Pour sa part, le gouvernement du Québec accorde une somme de trois millions de dollars par l’entremise du volet Appui aux projets d’investissement favorisant la productivité et l’expansion des entreprises, du programme ESSOR, géré par Investissement Québec à titre de mandataire du gouvernement.
Entreprise familiale de troisième génération établie à Sherbrooke, dans la région de l’Estrie, depuis 1968, DE LA FONTAINE conçoit et fabrique des portes et cadres en acier à usage commercial. Elle emploie plus de 200 personnes au siège social de Sherbrooke et en compte plus d’une centaine d’autres réparties dans ses six usines aux États-Unis.
Source : Le Lézard, 23-01-22023
La filière batterie attire des PME dans son orbite
Le groupe Bellemare de Trois-Rivières, en Mauricie, va installer un plan de fabrication de béton en vue de la construction des futures usines à Bécancour, dans le Centre-du-Québec, alors que l’avènement de la filière batterie exerce déjà un effet d’attraction sur d’autres entreprises.
« On est en train présentement de s’implanter à Bécancour avec une usine de béton de haute technologie avec une haute production. Avec les travaux majeurs qui s’en viennent sur le pont Laviolette et avec les méga projets qui s’en viennent, on voulait avoir notre pied à terre dans le coin de Bécancour », a révélé Thomas Bellemare, responsable du projet au Groupe Bellemare.
L’entreprise familiale Fournelle de Bécancour n’entend pas non plus laisser passer l’occasion. Elle s’apprête à mettre en chantier une usine automatisée de modules d’habitation, murs, planchers, toitures, pour aller plus vite avec la construction de quartiers à Bécancour, afin de loger les centaines sinon les milliers de futurs travailleurs.
« On devrait être en mesure d’accélérer de trois à quatre fois la rapidité d’exécution de nos chantiers pour pallier la demande qui s’en vient avec la filière batterie », a expliqué Jérémie Fournelle de l’entreprise Fournelle CO.
L’usine de béton du Groupe Bellemare pourra être installée rapidement et mise en route dès l’été prochain. Elle sera semi portative et aura une grande capacité de production.
L’entreprise ne veut rien révéler de sa recette, mais son béton sera écologique. On sait à tout le moins qu’il contiendra des matières recyclées.
Source : Le Journal de Montréal, 20-01-2023
Le gouvernement du Canada appuie l’écologisation des PME de la Mauricie
DEC accorde plus de 1,2 million de dollars dans le cadre de cinq projets qui contribueront à la transition verte du Québec.
Les bénéficiaires sont : GROUPÉ Mauricie + Rive‑Sud, Groupe PRO‑B inc., Fût Mauricie (2954‑8344 Québec inc.), Waste Robotics inc. et Theron Sport inc.
Ces investissements de DEC leur permettront soit de démarrer leur projet, d’augmenter leur production tout en améliorant leur efficacité énergétique ou en réduisant leurs pertes, ainsi que de commercialiser leurs produits. Le complément d’information sur chacun des projets est fourni dans le document connexe.
Source : Développement économique Canada pour les régions du Québec, 19-01-2023
BRP s’enracine au Mexique avec une usine à 220 millions
BRP exploitera une cinquième usine au Mexique, cette fois pour y construire des bateaux – une division lancée il y a un peu moins de cinq ans. Ce nouveau complexe pourrait, à terme, permettre à cette division de franchir la barre du milliard de dollars de revenus, croit un analyste.
Le projet – qui verra le jour à Chihuahua, dans le nord du Mexique – est estimé à 220 millions et devrait se traduire par la création de 1300 emplois dans ce pays, où le constructeur des Ski-Doo, Sea-Doo et Can-Am a mis les pieds en 2001, selon son site web.
« Notre souci absolu pour l’innovation et la croissance constante du segment rendent cette capacité de production supplémentaire afin de lancer des produits qui transformeront l’expérience de navigation et de réaliser notre stratégie d’affaires pour le groupe marin », affirme le président de cette division, Karim Donnez.
Le démarrage des activités est prévu pour 2025. Il s’agira du cinquième site de production du groupe marin, qui a vu le jour en 2018 dans la foulée de l’acquisition d’Alumacraft, un constructeur de bateaux de pêche en aluminium.
Chez les analystes qui suivent les activités de la multinationale québécoise établie à Valcourt, Martin Landry, de Stifel GMP, estime que l’usine mexicaine du groupe marin devrait permettre à l’entreprise de générer des recettes annuelles supérieures à 400 millions.
« L’annonce suggère que BRP anticipe des revenus potentiels largement supérieurs à sa cible de 1 milliard pour l’exercice financier 2024, écrit-il, dans une note envoyée à ses clients. Une nouvelle usine laisse présager que de nouveaux produits seront déployés au cours des prochaines années et témoigne de la confiance de la compagnie à gagner des parts de marché dans l’industrie maritime. »
Source : La Presse, 20-01-2023
Kruger passe au transport électrique – Verdir le transport lourd, une boucle à la fois
En cherchant des façons de réduire son empreinte carbone, Kruger a peut-être ouvert une nouvelle route pour électrifier le transport lourd. Comme toutes les entreprises manufacturières, Kruger est à la recherche de moyens de réduire son empreinte environnementale. « Agir sur le transport, ça s’est imposé assez vite », dit Jean Roy, vice-président principal de la division Énergie de Kruger.
L’usine de Crabtree, près de Joliette, produit chaque année, avec ses 620 employés, 90 000 tonnes de papier, ce qui implique un incessant ballet de poids lourds jour et nuit dans les rues de la petite municipalité de 4500 habitants.
L’idée d’électrifier le transport de ces produits a germé en 2019. « On a commandé des camions à tous les fabricants, Lion, Paccard, Peterbilt, Tesla, raconte Jean Roy. On en a reçu deux, de Peterbilt, en septembre dernier. On en a commandé 50 autres. »
Avec à bord 7,7 tonnes de paquets de papier de toilette et d’essuie-tout, le camion de classe 8 quitte Crabtree, où se situe une des plus grosses usines de l’entreprise, en direction de l’entrepôt de Laval. Il peut faire l’aller-retour avec une seule recharge, mais deux bornes sont installées, à Crabtree et à Laval, pour parer à toute éventualité.
Les deux bornes haute performance permettent de recharger les camions en quelques heures, ce qui prendrait des jours avec les bornes pour les voitures du circuit électrique.
Depuis septembre, les deux camions 100 % électriques aux couleurs de Kruger Énergie font la navette sept jours sur sept et 20 heures sur 24 entre les deux endroits distants de 71 kilomètres.
Les résultats sont concluants, selon Jean Roy. « Mieux que ce qu’on anticipait », dit-il. Avec l’aide financière disponible, les coûts de fonctionnement des camions électriques sont les mêmes que ceux des camions au diesel, précise-t-il. Sur le plan environnemental, c’est tout bénéfice. « C’est clair que la décarbonation passe par le transport. Un camion qui consomme 140 000 litres de diesel émet 380 tonnes de gaz à effet de serre par année. »
Source : La Presse, 19-01-2022
Robert Bernard investit 6 M$ dans le parc industriel
Groupe Robert Bernard accentue sa présence dans le parc industriel de Granby. Il investira six millions de dollars dans l’agrandissement d’un bâtiment industriel qu’il a acquis sur la rue Vadnais, affirme le vice-président exécutif, Patrick Labrecque.
La superficie de l’immeuble, autrefois la propriété d’Atlas Aéronautik, passera de quelque 20 000 à 54 000 pieds carrés. Les travaux d’agrandissement seront réalisés à l’arrière et sur le côté de l’immeuble.
Détail important : environ 50% de la superficie du bâtiment agrandi sera mise à louer. « C’est moins connu, mais Robert Bernard a une division immobilière, précise le v-p exécutif. On a des bâtisses un peu partout au Québec, où ce ne sont pas nécessairement des Robert Bernard qui en sont locataires. »
L’autre portion de l’usine sera néanmoins utilisée, en guise d’entrepôt, pour les activités de rechapage de pneus de la division Robert Bernard TRM qui ont cours sur le boulevard Industriel, dans une autre usine. Cette dernière est en fait adossée à l’immeuble de la rue Vadnais.
Les travaux d’agrandissement seront réalisés en deux phases. La première débutera en mars et devrait s’achever vers la fin juillet. L’immeuble de la rue Vadnais sera alors agrandi par l’arrière. La deuxième ronde de travaux, prévue sur le côté de l’immeuble cette fois-ci, sera lancée en août. L’objectif est que tout soit complété en mars 2024, détaille le vice-président exécutif.
Selon lui, les coûts du projet sont estimés à environ six millions de dollars, mais cela n’inclut pas l’achat de l’immeuble. La division immobilière de l’entreprise, soit Complexe Groupe Robert Bernard, en est devenue propriétaire l’an dernier.
Source : La voix de l’Est, 21-01-2023
Une entreprise de Saint-Valère construit des remorques à partir de plastique recyclé
Le fabricant de remorques de Saint-Valère Idéal cargo veut révolutionner ses façons de faire au profit de l’environnement. Pour y arriver, l’entreprise du Centre-du-Québec utilise dorénavant du plastique issu de bouteilles recyclées pour fabriquer ses panneaux de remorques.
Pour le président de la PME de deuxième génération, Guillaume Bergeron, il s’agit d’un virage incontournable en 2023.
« Ça fait près de 30 ans que dans le domaine de la remorque fermée, dans notre secteur d’activité, rien n’a changé. Ça a toujours été du plywood à l’intérieur, les structures d’acier aux 16 pouces, et des revêtements métalliques en aluminium à l’extérieur. On a vraiment voulu faire évoluer notre secteur de marché », souligne-t-il.
« Avec une remorque en composite, ça nécessite moins de main-d’œuvre pour la construire. C’est isolant, […] comparativement à une remorque normale qui n’a pas d’isolation, et c’est 15 % plus léger », ajoute le directeur d’usine Stanley Labrecque.
Selon l’entreprise, la fabrication d’une remorque nécessite en moyenne 6500 bouteilles recyclées.
Source : Radio Canada, 18-01-2023
Fabriquer des bornes de recharge pour véhicules électriques au Canada
Qu’il s’agisse de l’exploitation minière, de la production ou de la recharge, les entreprises et les travailleurs du Canada attirent des investissements sans précédent dans la chaîne d’approvisionnement de véhicules électriques (VE). Lorsque les véhicules électriques sont construits au moyen de minéraux canadiens, assemblés par des travailleurs du secteur canadien de l’automobile et alimentés à des bornes de recharge fabriquées au Canada, nous protégeons et créons des emplois, nous faisons croître notre économie et nous maintenons la qualité de l’air d’aujourd’hui et de demain.
Le premier ministre Justin Trudeau a visité le 18 janvier les installations de l’entreprise FLO, un fabricant de bornes de recharge pour VE situé à Shawinigan, au Québec, afin de mettre en valeur la fabrication de bornes de recharge au Canada. Les travailleurs canadiens jouent un rôle de premier plan à chaque étape de la chaîne d’approvisionnement de VE, de l’extraction et du traitement des minéraux critiques à la fabrication des VE et des batteries, en passant par la fabrication de l’infrastructure de chargement. Pour rendre les VE plus accessibles aux Canadiens, le gouvernement du Canada investit plus de 1,2 milliard de dollars dans des projets visant à fabriquer près de 84 500 bornes de recharge d’ici 2027, dont des milliers sont déjà en service. Ces projets s’ajoutent aux bornes de recharge financées dans le cadre d’investissements des provinces, des territoires et du secteur privé.
Les travailleurs et les entreprises du Canada sont déjà des chefs de file au chapitre de l’énergie et des technologies propres, ainsi que des éléments qui les composent. Au moment où la demande continue de croître, le fait de positionner le Canada comme un fournisseur fiable de technologies propres permettra de créer encore plus d’emplois pour les Canadiens, de faire croître notre économie et de réduire la pollution pour appuyer la lutte contre les changements climatiques.
Source : CNW Telbec Newswire, 18-01-2023
First Phosphate boucle son financement par placement privé
La jeune minière First Phosphate a conclu son financement par placement privé, qui s’élève à 3,4M$, soit 1,4M$ de plus que son objectif initial.
À la fin du mois de novembre dernier, First Phosphate, qui prévoit l’exploitation des gisements de phosphate dans les secteurs des lacs Orignal, Mirepoix, Vanel et à Paul, au nord du Saguenay, avait relevé le plafond de son placement privé de 2M$ à 3,4 M$, afin de répondre à l’intérêt accru des investisseurs, explique la minière.
À l’automne, l’entreprise avait effectué une tournée des acteurs socioéconomiques du Saguenay-Lac-Saint-Jean, quelques jours après l’annonce de l’émission d’actions accréditives visant à recueillir 1 M$.
Ces 3,4M$ en financement privé devraient être utilisés à des fins générales de fonds de roulement et pour les activités d’exploration.
First Phosphate veut tailler sa place dans le marché en pleine croissance et exploiter un gisement situé près du Lac-à-l’Orignal, au nord du Saguenay. Le site, affirme l’entreprise, contient du phosphate d’une grande pureté.
First Phostphate avait obtenu ses permis de forage à l’automne dernier, et mené ses essais métallurgiques du gisement du Lac-à-l’Orignal.
Les premiers résultats faisaient état d’un concentré en apatite prévu d’au moins 38 %, avec une récupération de plus de 90 %. Le gisement présente également un potentiel de récupération de deux produits minéraux primaires supplémentaires, soit un concentré de dioxyde de titane et un concentré d’oxyde de fer.
Source : Le Quotidien numérique, 18-01-2023
L’usine CEZinc de Valleyfield pourrait être reprise par Glencore
Devant l’incapacité du Fonds de revenu Noranda à assumer les investissements nécessaires au fonctionnement du hall d’électrolyse de l’usine CEZinc, celui-ci a conclu une offre conditionnelle avec la multinationale Glencore qui pourrait en devenir l’unique propriétaire.
Déjà, l’affinerie du boulevard Gérard-Cadieux est exploitée et gérée par Canadian Electrolytic Zinc Limited, une filiale en propriété exclusive de Glencore Canada Corporation.
Les porteurs de parts du Fonds de revenu Noranda auront à se prononcer sur cette transaction lors d’une assemblée prévue le 28 février prochain, mentionne-t-on dans un communiqué publié le 9 janvier.
On y explique que les dernières années ont été difficiles pour l’industrie des ressources, notamment en raison des perturbations de la chaîne d’approvisionnement et de la pénurie de main-d’œuvre.
Au cours de la dernière année, la production a aussi été affectée par l’instabilité des conditions d’exploitation de la salle d’électrolyse. Celle-ci a été rendue inactive durant six semaines pour y effectuer des travaux d’entretien et de réparations. En 2022, la production de zinc métal a diminué de 33 % pour atteindre 198 182 tonnes, contre 264 046 tonnes en 2021, et les ventes de zinc métal ont diminué de 33 % pour s’établir à 198 666 tonnes, contre 263 612 tonnes en 2021, indique le Fonds.
Le Fonds estime que ces réparations de la cellule contribueront à stabiliser les conditions d’exploitation à court terme de la cellule, cependant le coût d’un remplacement complet de la cellule et de la grue dans la cellule, nécessaire pour résoudre pleinement les problèmes opérationnels est estimé à environ 100 M$ US.
« L’obtention d’un financement pour cela représentera un défi pour le Fonds », c’est pourquoi le comité indépendant formé pour analyser l’offre de Glencore est d’avis que « l’opération offre la meilleure valeur réalisable pour les porteurs de parts et survient à un moment stratégique. »
Cela fait un an, en janvier 2022, que le comité indépendant a commencé à discuter plus concrètement avec Glencore de l’intérêt de celle-ci à poursuivre une privatisation du Fonds.
Source : L’Information d’affaires d’ici, 18-01-2023
Lancement de la deuxième édition de la Semaine du manufacturier en Estrie chez Teledyne DALSA et BRP
Manufacturiers et Exportateurs du Québec (MEQ) a lancé aujourd’hui avec ses partenaires Teledyne DALSA et BRP la deuxième édition de la Semaine du manufacturier qui se tiendra du 24 au 27 janvier 2023 sous le thème « Fabrique ton avenir ».
Cette Semaine du manufacturier, au cours de laquelle des visites industrielles avec des jeunes du secondaire et des tables de discussion entre des élus et des manufacturiers sont organisées, permet de mettre en lumière des entreprises manufacturières qui brillent par leur excellence et leur innovation.
Ces quelques 140 élèves de l’Estrie ont également eu des présentations de la part d’établissements postsecondaires comme le Centre Expé, le Cégep de Sherbrooke, le CRIF (Centre régional intégré de formation) et le Cégep de Granby concernant des programmes de formation en demande.
En plus des visites des jeunes en entreprises, des rencontres ont été organisées entre des manufacturiers et des élus afin d’aborder les solutions à la pénurie de main-d’œuvre dans le secteur manufacturier et les stratégies à mettre en place pour favoriser l’attraction et la rétention des travailleurs.
Source : CNW Telbec Newswire, 24-01-2023
Effi-tion : une solution d’inspection numérique novatrice
Une nouvelle entreprise régionale, Effi-tion, propose une solution d’inspection industrielle novatrice. Ce système numérique interactif et évolutif accompagne les employés dans chaque étape d’inspection et permet de standardiser les processus.
Conçue au départ pour un autre secteur d’activités par une firme de Boucherville, la suite logicielle est commercialisée par Effi-tion pour le domaine industriel au Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Le système proposé par la PME baieriveraine se base sur une technologie fiable et accessible, le NFC, déjà utilisé dans les dispositifs de paiement sans contact et les cellulaires. Les autres appareils informatiques nécessaires sont des téléphones intelligents, des ordinateurs, des tablettes, etc. « Ce sont des outils que la plupart des entreprises possèdent déjà. Ça ne demande pas un matériel incroyable. »
Selon elle, Effi-tion constitue une porte d’entrée vers l’industrie numérique. « Ça permet de débuter dans le 4.0 sans investir des millions de dollars. Ça se chiffre plus en dizaines de milliers. C’est abordable pour commencer une transformation numérique », estime-t-elle.
La technologie s’adapte aux besoins spécifiques de l’entreprise dans laquelle elle est implantée. Des pastilles NFC sont installées sur les équipements ciblés par le client. Par la suite, lorsque l’employé arrive pour l’inspection, il approche simplement son cellulaire pour obtenir la liste des appareils à vérifier selon le parcours qu’il effectue, en fonction du secteur de l’usine où il se trouve.
Selon la propriétaire, le système d’Effi-tion apporte plusieurs avantages aux entreprises manufacturières, dont la réduction du temps nécessaire pour une tâche et un gain en productivité. Cela entraîne également une standardisation des processus d’inspection d’équipements et l’amélioration de la sécurité des travailleurs. « L’employé ne peut plus oublier une étape ou une tâche. Ça évite des bris et ça facilite la gestion pour les superviseurs. C’est plus aisé de planifier les actions préventives ou correctives. »
Effi-tion configure le système en fonction des besoins précis du client. « Il est présent dans chaque étape jusqu’à la mise en service, mais encore plus particulièrement dans la création de la route d’inspection et la rédaction de l’arbre décisionnel, soit les questions et réponses pour chaque équipement. »
Une fois la suite logicielle implantée, il est possible d’ajouter des outils connexes, comme des routes de maintenance, d’entretien ménager, de sécurité ou de graissage, de même que des séquences de cadenassage. « C’est vraiment personnalisable à chaque entreprise », conclut Mme Perron.
Source : Informe Affaires, 19-01-2023
Crédit photo : Michail Nowa