Énergir se lance dans la production de gaz naturel renouvelable

À la recherche de nouvelles avenues pour pallier la décroissance des sources d’énergie fossiles, Énergir, anciennement Gaz Métro, se lance dans la production de gaz naturel renouvelable (GNR). Avec son partenaire danois Nature Energy, l’entreprise va construire une dizaine d’installations de biométhanisation au Québec d’ici 2030, un investissement conjoint d’un milliard de dollars.

« On est très fiers de cette entente-là. Ça vise à accélérer le développement de la filière du gaz naturel renouvelable au Québec. […] Il sera produit localement, consommé localement. C’est une première de vraiment structurer cette industrie ici », souligne le PDG d’Énergir, Éric Lachance, en entrevue avec Radio-Canada.

Énergir s’est associée à Nature Energy, un géant de la biométhanisation qui possède des installations au Danemark et en France. L’entreprise danoise va investir 600 millions de dollars (pour 60 % des installations) et Énergir 400 millions de dollars (40 % des parts).

Nature Energy sera responsable de la conception et de l’exploitation des installations, alors qu’Énergir va assurer la construction et le développement. Au total, 10 usines devraient être implantées dans des régions à forte densité agricole et devraient permettre de créer 600 emplois indirects et plus de 100 emplois directs.

Ainsi, le Centre-du-Québec, la Montérégie, Chaudière-Appalaches et l’Estrie ont été ciblés par les deux entreprises. Deux projets sont déjà bien avancés, ceux de Farnham et de Louiseville. Un autre fait aussi l’objet de pourparlers dans la vallée de la Chaudière, en Beauce.

Selon Énergir, ces installations pourraient produire jusqu’à 200 millions de mètres cubes de GNR par an. Les projets permettraient ainsi d’atteindre le tiers de la cible de 2030 du Québec en matière de GNR, soit une réduction annuelle de 400 000 tonnes des émissions de gaz à effet de serre (GES).

Actuellement, Énergir a moins de 1 % de GNR qui circule dans son réseau. Elle a des contrats pour monter à 2 %. L’entreprise ambitionne d’avoir 10 % de GNR d’ici 2030 et croit que d’autres projets pourraient aussi être ajoutés à l’avenir.

À terme, ces usines produiront du biométhane à partir des matières organiques comme le lisier de porc et de bovin. Ce biométhane sera ensuite utilisé comme source d’énergie et vendu dans le réseau d’Énergir.

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